Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'Écrhistoires
30 mars 2017

L'étrange monde du coloriage pour adultes...



Cinq ans... Cinq ans que l'invasion a commencé. Nos papeteries, nos librairies, nos supermarchés et Internet : le coloriage pour adultes est partout. Depuis le temps, on aurait pu penser que le phénomène se serait essoufflé mais pas tellement. Il s'est seulement démocratisé, passant du nouveau hobby à la mode chez les bobos adeptes d'Art-thérapie à une activité passe-partout coincée entre le tricot et le scrap. De nouveaux chouchous l'ont chassé du rayon nouveauté : le Bullet Journal, les Zentangle,... Mais le coloriage n'est pas mort... Penchons-nous sur son cas.



Ah, non, pas pour moi !

 

Quand on évoque le coloriage, la plupart d'entre nous pense d'abord à une activité pour enfants, le genre qui les occupe dans la salle d'attente du médecin ou au restaurant. Personnellement, cela faisait remonter un souvenir assez triste : celui du service fermé où se trouvait ma grand-mère en maison retraite. Les murs tristes, des personnages âgéess à l’œil hagard qui, dans la petite salle commune, s'appliquaient à ne pas dépasser...

Lorsque je passais devant les livres de mandala et de coloriage anti-stress, je me contentais de leur jeter un coup d’œil méfiant sans m'arrêter. Ma thérapeute, alors que j'avais beaucoup de mal à être dans le moment présent (depuis j'ai découvert les bienfaits de la méditation), m'a conseillée de tenter le coup. Je dois avouer que j'étais plus que sceptique mais nos séances ayant été très constructives, je décidais de lui faire confiance.

 

Crayons

 

La pleine conscience pour les nuls ?

 

Très vite j'ai réalisé pourquoi le coloriage était tant plébiscité. J'avais essayé pas mal de choses pour me détendre. Prendre un bain ne m'aidait pas, mes pensées ressemblaient trop à de la rumination. Le tricot et autres loisirs créatifs ? Je ne suis pas très douée donc je passais plus de temps à m'énerver qu'à lâcher prise. Bref il me fallait une activité qui m'occupe aussi bien les mains que l'esprit sans me fatiguer ni mettre en route mon désir névrosé de perfectionnisme.

Le coloriage a été une vraie découverte. Pendant quinze ou trente minutes, je cessais de me mettre la pression... Ma respiration devenait calme et profonde, je ne pensais plus à la liste de choses à faire et à tous ce que je ne parvenais pas à accomplir. Sans le savoir je découvrais ce qu'être dans le « ici et maintenant » signifiait.

Avec le recul, je me rends compte que c'était le premier pas vers ma découverte de la méditation -et ma thérapeute l'avait prévu-. Aujourd'hui je médite presque tous les jour et ma vie s'est transformée. Le coloriage n'a été qu'un rouage de ce changement... Mais chaque rouage compte.

 

 

meditation-pp

 

Un vrai acte créatif ?

 

Si ma thérapeute m'avait conseillé le coloriage dans une optique de soins, cette activité a eu pour moi un effet beaucoup plus complet. Adolescente et jeune adulte, le dessin tenait une place de choix dans mes loisirs. Puis les années passant, j'avais complètement rangé mes crayons. Je cantonais mes ambitions créatives à l'écriture et aux mots. Or la pratique d'un art visuel est très épanouissant et, je ne m'en rendais pas compte, pouvait nourrir mon travail d'auteur. Le coloriage, à la portée de tous, m'a permis de redécouvrir le plaisir de jouer avec les couleurs et les formes. Cette activité m'a débarrassé de mes complexes. Très vite, j'ai eu envie de me remettre au dessin puis à la peinture.

Je ne cesse de répéter que la créativité est à tout le monde, qu'il ne faut pas hésiter à sauter le pas mais je sais aussi combien il peut être difficile de se libérer de nos peurs et de nos complexes. C'est pourquoi le coloriage - facile et bon marché - peut être une manière de (re)devenir créatif. Un premier pas pour explorer d'autres techniques.

 

Que ce soit pour lâcher-prise ou libérer sa créativité, c'est un outil facile à expérimenter.

 

Et vous, adeptes de loisirs créatifs ? Si oui, lesquels ?

 

 

Publicité
Publicité
25 mars 2017

Consigne d'écriture n°2 - « Lipogramme »



La consigne

 

Après l'amorce de la dernière fois, j'ai préféré m'imposer une contrainte formelle. Vous connaissez le lipogramme ? Allons jeter un œil sur la définition : Œuvre littéraire dans laquelle on s'astreint à ne pas faire entrer une ou plusieurs lettres de l'alphabet.

J'ai donc choisi de ne pas utiliser la lettre « U »...

 

Mon texte

LettreU

Extrait de mon Art Journal


Le kidnapping

Les forces de l'ordre sont en alerte, les gyrophares projettent des rondes colorées dansant avec le macadam sombre. L'agent Wolowski donne ses ordres de sa voix aigre : le temps presse ! Le technicien déploie le matériel nécessaire et les policiers interrogent les témoins. En cet instant, les indices ont la légèreté des top-modèles parisiens. Dolorès Galandry a rapporté vingt fois la scène : la victime rentrait chez elle, après l'école. Sac à dos violet, jeans noirs, polo vert pomme. Elle venait de se séparer de sa camarade à l'intersection précédente. Les amies faisaient en général le trajet ensemble. La camionnette noire avait ralenti et l'homme -grand blond capillairement fort limité- s'était saisi avec violence de la lettre. Il l'avait jetée à l'arrière, était remonté, et son acolyte -la vieille était incapable de le décrire- avait démarré en trombe. Le sac d'école était resté là, petit cadavre violet. Dolorès jardinait -l'activité de ses vendredis après-midi-, elle s'était précipité chez la famille de la victime.

Madame Phonème a l'impression de descendre en enfer, l'attente est interminable. L’œil bordé de tristesse, elle tripote son alliance, les mains agitées de tremblements intermittents.

— On n'est pas riches... Je ne comprends pas.

Les lèvres serrées, lame de rasoir rose pâle, elle répète :

— Je ne comprends pas.

Mais Wolowski reste concentré :

— Si ce n'est pas l'argent... Votre mari est bien magistrat ?

— Il travaille à l'AS. Il gère l'admission des termes d'argot.

— En octroyant les permis de travail à ces derniers, n'est-ce pas ?

— Il est en séminaire à Perpignan. Je l'ai appelé, il va arriver. Je... Elle est si gentille ma petite lettre. Elle travaille bien à l'école. Elle rêve de devenir sigle.

La mère montre les derniers contrôles de sa fille : des A à foison. Incapable de se contenir, elle fond en larmes :

— Mon bébé... Ma petite voyelle... Rendez-la moi... Rendez-la moi...

 

Dès son arrivée, Gaspard Phonème prend sa femme dans ses bras et, sans regarder Wolowski, demande :

— Alors ?

— Mes hommes interrogent les voisins. Si les malfrats téléphonent, notre technicien enregistrera la conversation afin de les localiser.

La sonnerie retentit. Les parents ne savent s'ils doivent décrocher... Le hochement de tête de Wolowski donne à Gaspard la force de répondre :

— Allô ?

La voix énonce, désincarnée :

— La petite va bien et si notre demande est respectée, ça restera le cas. Sinon...

— Donnez-moi vos exigences... Allez-y. Je ferai mon possible.

— On exige le retrait de permis de liaison... Simple, dans votre position de magistrat.

— Je le ferai mais rendez-moi ma fille.

— Après le retrait.

Il n'insiste pas :

— Donnez-moi le mot concerné.

— Haricot. Le h aspiré devra être LA prononciation admise. Pas ce z infâme. Compris ? Les haricots resteront célibataires. Sinon...

Gaspard est dépité :

— Pardon, sir gangster... Mais c'est impossible.

— Im-... Ne mettez pas la santé de la petite en danger, Phonème.

Derrière les paroles d'acier, le père entend « Papa, papa... ». Le malfrat reprend :

— Alors... Phonème... Décidé à coopérer ?

— Je travaille à l'AS. Je n'ai pas accès à ce dossier.

— Plaît-il ?

— Le fichier P127T concernant les liaisons tolérées fait parti des démarches AT, pas AS. Moi, je gère les fichiers P125, P336 et P700BZ.

— Mais...

— Dans le cadre des permis 127T, c'est Alphonse Sème le responsable. Et encore... Le retrait de P127T exige le tampon officiel de la chargée des volte-face, Clitorine Zangbi. La démarche est très simple, Sème doit remplir le dossier 13B7P117T. Après, il le transfère à l'AS, donc moi. Je vérifie si le dossier est complet. Si c'est le cas, je le transmets à Zangbi. S'il le tamponne alors on finalise en demandant la certification ministérielle. Encore très simple...

Catastrophe : le monstre a raccroché ! Comment va-t-il le dire à sa femme ?

 

Après cet échec, les choses stagnent. Le soleil se lève, l'espoir abandonne la famille... Les parents sombrent dans le désespoir.

Le grincement de la porte d'entrée déconcerte Wolowski, la fillette s'avance :

— Papa ! Maman !

L'enfant s'élance dans les bras de madame Phonème :

— Ma petite U, ma poupée ! Te voilà de retour chez nous !

L'agent Wolowski, retrouvant enfin sa volubilité habituelle, s'accroupit devant la petite voyelle :

— Ceux qui t'avaient emmenée... Ils ont dit quelque chose ?

— Ils m'ont déposée devant l'école. Puis le grand chauve il a dit qu'il abandonnait le kidnapping mais pas la lutte pour la langue.

Vraiment ?

— Ouais. Même qu'il a pleuré longtemps... Il arrêtait pas de dire : « Putain d'administration... Putain d’administration... »



Envie de suivre la prochaine consigne ?

Pour cela, rien de plus, inscrivez-vous à la newsletter...

 

23 mars 2017

Listes obsessionnelles compulsives

 



Genre : Recueil

Pays : Royaume-uni

Date de publication : 2015 pour la traduction française

Maison d'édition : Le Livre de Poche / Editions du sous-sol

Traduction de l'anglais : Claire Debru

Prix : 14,90 €

 

Dans l'article de la semaine dernière « Écrire pour faire place », je vous parlais du principe d'externalisation (le fait de ne pas remplir sa tête de choses qui n'ont rien à y faire). Cette thèse de Daniel Levitin, professeur de psychologie cognitive, m'offre une excuse parfaite pour justifier d'une de mes -nombreuses- manies : faire des listes. Je collectionne les listes comme d'autres épinglent les papillons : avec ardeur, minutie et une joie sans cesse renouvelée. Aussi lorsque j'ai croisé l'ouvrage de Shaun Usher dans ma librairie de quartier, je vous laisse imaginer mon impatience...

 

listes

 



Résumé : Les hommes ont commencé à faire des listes bien avant d’écrire des lettres. Ils y consignent l’essentiel de ce qui leur tient à cœur : espoirs et aspirations, préférences et aversions, règles de vie et d’amour, souvenirs et rappels des choses à faire avant de mourir.
Listes de courses de Galilée et de Michel-Ange, des livres préférés d’Edith Wharton et d’Ernest Hemingway, des résolutions de nouvelle année de Marilyn Monroe, « to do list » de Johnny Cash, ou encore tentative d’inventaire de Georges Perec composent ici une anthologie riche et visuelle de cent vingt-cinq listes brillantes et fantasques.



Mon Avis

 

Mon plaisir à feuilleter le livre qui nous intéresse aujourd'hui ne tient pas seulement dans ma ferveur à lister tout et -souvent- n'importe quoi. Tout amoureux des curiosités ou des mots sera fasciné par la profusion et la diversité des choix réunis dans Au bonheur des listes. On croise la petite histoire et la grande, la politique, l'art et l'humour. J'ai beaucoup souri, souvent été surprise, parfois saisie d'émotion et j'ai toujours tourné la page avec ardeur.

Les illustrations, nombreuses, nous offrent des fragments de l'évolution de l'écriture mais aussi de la société. Un livre à offrir ou à s'offrir dans lequel je me replongerai avec délice, un jour de pluie, accompagnée de la douceur gourmande d'un chocolat chaud.

 

Si vous avez envie que je chronique un livre en particulier,

n'hésitez pas à m'en faire part...

16 mars 2017

Écrire pour faire place

 

Après deux articles dans la catégorie « Se réécrire », l'un proposant la tenue d'un journal d'estime de soi et l'autre d’exprimer sa gratitude, j'ai envie de me détacher du développement personnel.

Avant d'utiliser l'écriture comme outil au service d'une philosophie ou de grands principes, elle m'a d'abord aidée dans mon quotidien. Simplement à faire de la place. Comment ? Pourquoi ? Laissez-moi tout vous expliquer.

 

Effacer le tableau...

 

Vous souvenez-vous de ce grand tableau à l'école primaire ? Noir ou blanc, l'odeur des craies ou des feutres... Dans la plupart des classes existe un roulement de l'élève de service. Vous savez, l'enfant si fier d'assister le maître : en distribuant les feuilles, en écrivant la date et, le soir, en nettoyant ce grand tableau. Ah... Effacer la journée de travail. Faire place nette pour le lendemain. Il ne viendrait à l'idée d'aucun professeur, le matin suivant, d'écrire par-dessus les énoncés et exercices de la veille.

Et pourtant c'est ce que la plupart d'entre nous tentons de faire. On se couche rempli des joies, chagrins, victoires et rancœurs du jour. On dort en compagnie de ce capharnaüm et le lendemain on se lèvre comme si de rien n'était. Prêt à gribouiller par dessus les événements de la veille.

Au quotidien, nous aurions pourtant besoin de faire place nette, d'effacer le tableau de notre journée. Pour cela une minute suffit, quelques phrases déposées sur une feuille volante, dans un cahier ou sur smartphone... Ne vous perdez pas dans les détails ni dans les interprétations ou les analyses, plutôt quelque chose du genre :

« Longue journée. Rencontré H, très sympa. Réunion avec Mr D : gros conflit, pas encore de solution. »



Sortir les poubelles de nos émotions

 

Dans la première partie, nous avons parlé du quotidien, des micros-événements. Écrire est encore plus efficace face à des émotions intenses. Notre cœur et notre esprit sont de vraies poubelles : on y accumule des tas de choses, on les laisse pourrir dans un coin. Puis quelques jours/semaines/mois plus tard on s'étonne que la moisissure envahisse tout le reste. Certains d'entre nous ne laissent pas les déchets dépérir : ils vident leur poubelle sur les personnes qu'ils aiment le plus.

Parce que ce sont nos proches qu'on a sous la main, c'est sur eux qu'on se retrouve à déverser nos poubelles. C'est comme ça que, surmené au travail, on peut se retrouver à crier sur nos enfants ou notre conjoint...

 

201207071494

Il existe nombre de manières de vider nos poubelles : en se confiant à un ou une ami(e), en consultant un thérapeute, en pratiquant une activité exutoire... Mais quoi de plus accessible qu'un stylo ? Parce qu'il ne nous est pas toujours possible de téléphoner à notre confident ou d'attendre cette séance de yoga qui nous fait tant de bien... Dans ce cas, écrire sa colère, ses angoisses peut faire le boulot. Quitte à mettre ça dans une vraie poubelle à la fin.

Bref ne laissez pas les déchets s'empiler dans votre esprit. Non seulement il y a toujours un moment où ça déborde mais cela occupe de la place. Un espace dans lequel vous pourriez collectionner tant de jolies choses...

 

Mémoire vide, mémoire vive ?

 

Selon Daniel Levitin, un spécialiste des neurosciences, professeur de psychologie cognitive, existe le principe d'externalisation. C'est le fait de ne pas remplir sa tête de choses qui n'ont rien à y faire. Il préconise pour cela d'écrire le plus possible dans son agenda, de s'en servir comme d'une extension de sa mémoire. Allégez la charge d'informations que vous avez à traiter ! Ne vous contentez pas de noter vos rendez-vous mais aussi tout ce dont vous vous efforcez de vous souvenir -horaires de magasin, tâches à effectuer, identifiants internet,...-. Non seulement tout cela prend de la place mais épuise votre énergie.

La thèse de monsieur Levitin reste une merveilleuse découverte pour la maniaque d'organisation que je suis. Désormais quand un de mes proches se moque gentiment de ma manie de faire des listes pour tout, j'ai une bonne excuse...

 

Daniel-Levitin-press-photo-2016-billboard-650

Daniel Levitin

 

11 mars 2017

Consigne d'écriture n°1 - « C'est ici »

 

La consigne

 

Comme je vous l'avais annoncé le 25 février, j'ai décidé de suivre régulilèrement une consigne d'écriture... Pour le premier exercice, j'ai choisi un classique des ateliers d'écriture, avec une amorce « C'est ici » que l'on répétera plusieurs fois de la manière qu'on préfère: en début de vers, en début de phrase ou même de paragraphe. Voici ma production...

 

Mon texte

 

madamegeorgescharpentieretsesenfants

 

Madame Charpentier et ses enfants (1878), Renoir


C'est ici que le bonheur...

C'est ici que le bonheur se voit si on fouille bien.



C'est ici que mon regard prend racine

Dans ce joyeux bordel du quotidien

Dans ce fatras imparfait des routines

Dans une carte postale ou d'autres riens

Dans les bêtises des enfants si petits

Dans les soucis, ciment de nos patiences

Dans le parc qui accueille nos sorties

Dans l'amour caché au creux des silences



C'est ici que le bonheur s'entend si on fouille bien.



C'est ici que la musique a un sens

Dans le rire de mon fils et de mes filles

Dans leurs larmes, leurs sourires, leurs insolences

Dans les disputes ou bien les jeux de billes

Dans les soupirs de plaisir de nos nuits

Dans la comptine qu'on chante en promenade

Dans les plaintes, les chagrins ou les ennuis

Dans les tendresses qui stoppent les jérémiades



C'est ici que le bonheur se respire si on fouille bien



C'est ici qu'on sent l'odeur du foyer

Dans la promesse d'un plat en train de cuire

Dans le déo d'un ado bien sapé

Dans les roses que tu viens de m'offrir

Dans l'enfance qu'elle porte sur sa peau

Dans le café qui rend tout plus facile

Dans les longs repas des jours de repos

Dans le pain perdu des mois difficiles



C'est ici que le bonheur se caresse si on fouille bien.



C'est ici que je frôle le soleil

Dans les velours brillants du carnaval

Dans la fraîcheur de nos heures de sommeil

Dans l'herbe de la colline qu'on dévale

Dans le satin de ton corps sur le mien

Dans le coton des body que l'on range

Dans la paume de ta main qui me soutient

Dans la soie neuve de ses cheveux d'ange



C'est ici que le bonheur se reconnaît si on fouille bien.



Envie de suivre la prochaine consigne ?

Pour cela, rien de plus simple, inscrivez-vous à la newsletter...

 

 

 

Publicité
Publicité
9 mars 2017

L'écriture avec l'Art du Kaizen

 

Le mois dernier, j'abordais la question de l'écriture des scènes de sexe. Thème intéressant maisà destination des écrivants forcenés.

Pour varier, j'avais décidé de proposer en mars une chronique pour ceux qui n'écrivent pas -encore !- régulièrement. Ceux qui voudraient se mettre sérieusement -du moins quotidiennement- à l'écriture mais s'épuisent par avance. Le manque de temps, la difficulté de changer ses habitudes, le perfectionnisme,... autant d'obstacles à un projet à long terme.

Il existe pourtant une solution pour dépasser ces difficultés : le Kaizen, la méthode des petits pas.

Cette proposition nous vient du Japon, par l'entremise de Robert Maurer via son ouvrage Un petit pas peut changer votre vie : la voie du Kaizen. Personnellement, je l'ai découverte grâce à mon magazine fétiche Flow (dont il faudra que je vous parle ici).

 

Flow-France-11-1-1140x1364

 

Le Kaizen : koi za ko ?

La méthode du Kaizen consiste en un principe très simple : pour atteindre un objectif, nul besoin de s'épuiser à essayer de tout chambouler tout de suite, il suffit d'avancer un petit pas après l'autre.

Là où cela diffère de ce que j'avais pu lire auparavant est que les pas à effectuer sont vraiment minuscules. Vous voulez vous remettre au sport ? Alors commencez par courir une min par jour. Oui une seule petite minute. On peut décider de continuer ainsi aussi longtemps que l'on veut et quand on se sent prêt on ajoute un autre petit pas (pourquoi pas courir 3 min ?). L'idée est qu'avancer sans effort, c'est toujours avancer.

Kaizen

 

L'écriture en 4 petits pas...



Le Kaizen peut s'appliquer à tout : le dessin, le sport, vaincre sa timidité et bien sûr...écrire. Pour vous simplifier encore plus la vie, je vous propose de suivre 4 petits pas d'écriture.

Pour cela, ill vous faut : un espace où écrire. Je pense que c'est mieux de centraliser vos productions afin de voir concrètement vos petits pas. Un cahier, un calepin, quelques feuilles de votre agenda ou de votre journal... Bref comme vous voulez.

Ensuite vous choisissez votre premier pas. Par exemple écrire une phrase par jour. Ou pendant une minute. Une fois à l'aise, mais surtout prenez votre temps, vous passez à deux phrases, ou deux minutes. Et voilà !

 

Lao Tseu

 



Suivez gratuitement le programme

« L'écriture créative en 28 jours... »

 

Vous préférez être guidé dans votre démarche ? Je vous propose de suivre le programme « Se (re)mettre à l'écriture créative en 28 jours », pour cela rien de plus simple :

  1. Si ce n'est déjà fait, inscrivez-vous à la newsletter de l'Écrhistoires

  2. Inscrivez-vous directement par mail (emiliecognac@ecrhistoires.fr) ou laissez un commentaire sous l'article dédié à ce programme. ICI

La première session de aura lieu du 01 au 30 avril. Chaque matin, vous recevrez directement dans votre boîte mail un énoncé simple d'écriture, à la portée de tous.

Le programme prend très peu de temps : pas plus d'une minute la première semaine, trois minutes la deuxième, cinq minutes la troisième et sept minutes la dernière. Une manière simple, ludique et accessible de se (re)mettre à l'écriture.

Vous écrivez déjà régulièrement ? Rien ne vous empêche de nous rejoindre pour vous amuser !

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poster en commentaires ou à me contacter directemen (emiliecognac@ecrhistoires.fr).

 

Prêt à faire ce petit pas en ma compagnie ?

 

Publicité
Publicité

11990255_888989051183432_970238253_o

Publicité

Essaiblc

Newsletter
Publicité